vendredi 30 août 2013

LeakyCon Lit = Des conférences littéraires pour jeunes écrivains !

La LeakyCon est une convention organisée autour du monde d'Harry Potter. Néanmoins, la convention s'élargit et a désormais toute une partie dédiée à la littérature, l'écriture et l'édition (en fonction des panels proposés).

Voici la liste des auteurs présents lors de la LeakyCon London :
James Dawson, Laure Eve, Sally Gardner, Abigail Gibbs, Will Hill, Dawn O'Porter, Samantha Shannon, Elizabeth Wein et Matt Whyman.
On notera aussi la présence de Rosianna, l'assistante de John Green.

Je ne connaissais aucun des auteurs, même de nom. J'ai donc été au départ un peu déçue par cette liste. Mais au final, j'ai découvert des personnalités très intéressantes et j'ai hâte de me procurer leurs romans. (Ils étaient tous disponibles à la LeakyCon. Mais ma valise ne fermait déjà plus...)

Comme la plupart des conférences se chevauchent, il a fallu choisir. J'ai assisté à 4 conférences du la Leaky Lit et elles ont toutes été plus intéressantes les unes que les autres.
Let's make a world ! = Créons un monde !

Ce panel a démarré suite à des questions que le public présent a posé sur feuille peu de temps avant que la conférence ne commence. Ce que j'ai aimé dans ces conférences ce sont les petites salles, nous étions donc très peu et c'était très convivial !

1) Par où commencez-vous ?

Les réponses ont été assez variées car chacun à sa méthode pour commencer à écrire.
Will Hill a été frustré par sa lecture de Dracula de Bram Stoker lorsqu'il était plus jeune. Ce livre est un héritage laissé par Bram Stoker mais pour lui, il manquait quelque chose. C'est pourquoi il a voulu écrire et créer un monde avec des vampires vivants dans notre société actuelle. Il se considère comme un auteur visuel, il voit les choses lorsqu'il écrit.

2) L'installation des règles et lois régissant le monde créé.


Tout d'abord, vous devez vous assurer que tout ce que vous écrivez est possible dans le monde réel. Si vous décrivez un meurtre, si vous parlez d'une maladie ou même d'un système de lois judiciaires, vous vous devez de vérifier si c'est faisable, s'il n'y a pas d'incohérence. Vous devez faire un travail de recherche derrière car si vous tombez sur un lecteur médecin par exemple, il peut détruire tout votre monde si vous êtes passé à côté d'un détail auquel vous n'aviez pas pensé.

De plus, les auteurs ont conseillé de poser toutes les règles de votre monde AVANT de commencer à écrire votre roman. Vous devez avoir ce qu'ils ont appelé un « skeleton background » c'est-à-dire un arrière-plan, un squelette sur lequel vous allez vous appuyer tout au long de votre travail. Vous devez vous mettre dans la peau de vos personnages et imaginer ce qu'ils peuvent voir en se promenant dans la rue. Vous devez même penser à l'économie du monde que vous créez. Comment fonctionne la monnaie, comment fonctionne le monde du travail et même les toilettes. Bien sûr vous ne parlerez pas de tous ces détails dans votre histoire, mais vous vous devez d'avoir ça en tête pour que votre monde soit solide.

Néanmoins vous devez être prudent : ne faites pas du monde que vous créez le personnage central de votre roman. Le monde n'est qu'un décor, il doit se distinguer de vos héros.

3) La correction.

Avant tout, il vous faut avoir une très bonne relation avec votre éditeur/maison d'éditions. En effet, il faut que vous rencontriez un lecteur critique qui n'hésite pas à vous dire : as-tu pensé à ça ? As-tu vérifié ça ? Et ça ? Et ça ? De plus, il faut être ouvert à la critique. C'est le plus important pour progresser.

Il ne faut pas non plus vous forcer à réfléchir. Il ne faut pas que vous vous arrachiez les cheveux pour trouver une solution ou une idée. Les idées finiront toujours par venir.

N'hésitez pas non plus à déterminer quel type d'auteur vous êtes. Est-ce que vous avez plutôt tendance à montrer votre travail à de nombreuses personnes ? A seulement votre éditeur ? Il est important de savoir ce que vous voulez pour permettre à la correction d'avancer comme vous l'entendez. De plus, ne laissez pas les autres écrire le livre à votre place. Vos amis peuvent vous donner des idées mais ne les laisser pas trop rentrer dans la production de votre écrit ou vous finirez par croire que vous écrivez leur livre et non le vôtre.

4) Comment décidez vous de l'allure de vos créatures et personnages ?

Cette question était notamment destinée, comme vous vous en doutez, aux auteurs de fantasy.
Will Hill a répondu ainsi : il a d'abord regardé les différents types de vampires possibles, quelles étaient leurs caractéristiques. Il a ensuite décidé de ce qu'ils pouvaient faire et ne pas faire, il a réfléchi à comment réutiliser les règles ayant déjà été utilisées pour ces créatures. (Il a d'ailleurs décidé de ne pas garder l'ail comme répulsif à vampire !).

Il faut savoir que si votre créature peut tout faire, alors votre personnage n'a aucune chance contre elle. Vous avez besoin de poser des limites, de donner un point faible à votre créature.

5) Comment décidez-vous de ce qui est important à décrire ?


La réponse a été rapide, la conférence touchait à sa fin. C'est dommage car je la trouvais très intéressante !
Matt Whyman, si je me souviens bien (je n'ai pas noté son nom dans les notes mais je suis presque sûre que c'est lui qui a parlé !), a dit être plus intéressé par les conséquences que l'acte en lui-même. Il ne décrit donc pas tellement.
Néanmoins, il faut avoir des liens avec le lecteur : le lecteur a besoin de savoir où il est.

Ainsi se termine la première conférence !


Les trois suivantes font l'objet d'un résumé beaucoup plus court car je n'ai malheureusement pas voire peu de notes. J'étais tellement captivée que j'en ai oublié d'écrire. Et puis, je dois dire que prendre des notes en anglais n'est pas forcément chose facile et je ne voulais rien louper !

Fear and loathing in the writing process : how to stop worrying and learn to love the terror = La peur et le dégoût de l'écriture: comment arrêter de s'inquiéter et apprendre à aimer la peur.


La peur que la plupart des auteurs ont ressentie est celle de l'échec. Ils ont d'ailleurs dit qu'ils avaient eu du mal à se considérer comme écrivain puis comme auteur. Cela semblait irréel pour eux car c'est un métier difficile qu'il n'est pas donné à tout le monde de faire.

Samantha Shannon, âgée de 22 ans, vient tout juste de voir son premier livre publié. Il est sorti quelques jours après la LeakyCon et se place aujourd'hui 7ème sur la liste du New York Times bestlling author list. Lors de la conférence, elle a avoué qu'écrire et être publiée l'a aidée à devenir plus extravertie. Jamais, quelques mois auparavant, elle ne se serait imaginée donner une conférence devant une petite centaine de personnes à cause de sa timidité.

La peur peut aussi être vaincue grâce à internet. De nos jours, nous pouvons, si nous le décidons, partager avec énormément de personnes. Cet échange peut néanmoins apporter aussi beaucoup de négativité. James Dawson a quant à lui utilisé internet pour réussir à se faire publier.

Pour ceux qui désirent écrire, les auteurs nous ont conseillé de lire « On writing » de Stephen King. Il s'agit d'un essai et d'une autobiographie publié en français sous le titre : « Ecriture : Mémoires d'un métier ». Ayant lu la page wikipédia de l'autobiographie, j'ai hâte de me procurer cet essai !

La question des noms des personnages a aussi été évoquée. Sally Gardner a annoncé ne pas avoir pu écrire une ligne sans avoir le nom de son personnage. Les auteurs ont dit que jouer avec les noms étaient une expérience amusante et qu'ils pouvaient faire qu'un nom convienne à un personnage.

Enfin, pour écrire il ne faut pas vous forcer. Il ne faut pas non plus hésiter à sortir de chez soi et à observer ce qu'il se passe tout autour de nous. C'est en sortant, en s'aérant l'esprit que l'on peut trouver l'inspiration.

I was a teenage author / Who has it worse = J'étais un auteur adolescent / Qui a la pire ?


I was a teenage author était un panel tenu par Elizabeth Wein et Will Hill. La prise de notes n'était pas nécessaire pour ce panel car ils se sont contentés de nous lire leurs travaux. Mais pas n'importe lesquels ! Ils nous avaient ramené de vieilles feuilles simples où ils avaient écrit leurs premières histoires. Will Hill nous a donc lu une toute petite histoire qu'il avait écrite à l'âge de 8 ans. Elizabeth Wein s'est aussi prêtée au jeu avec des écrits de son adolescence. Nous avons pu jeter un œil à leurs manuscrits qui étaient parfois illustrés de leur propre main. Quant aux histoires, surtout les premières qu'ils avaient écrites, elles étaient parfois tellement incongrues que le public et les auteurs riaient de bon cœur. J'ai énormément aimé ce panel qui était une fois encore très convivial. En les entendant lire leurs écrits d'enfance, on se dit que tout écrivain qui se bat pour son métier, peut réussir à être publié.

Who has it worse était le plus grand panel de la LeakyCon Lit. Il était d'ailleurs ouvert à toute la convention, pass Lit ou non. Ce panel était animé par Dawn O'Porter, James Dawson et Matt Whyman. Ce panel était une sorte de petit débat cherchant à déterminer qui des filles ou des garçons avaient l'adolescence la plus affreuse. Pourquoi avoir choisi-ce thème me direz-vous ? Tout simplement parce que James Dawson et Dawn O'Porter ont tous deux écrits un livre sur l'adolescence et la sexualité. Ils ont abordé tous les sujets sans tabous et ont même raconté quelques anecdotes sur leur propre adolescence. James Dawson a raconté une anecdote absolument affreuse, je me sentais vraiment mal pour lui ! Mais il était très léger dans sa façon de parler et aucune gêne n'était ressentie !

Voilà pour le grand résumé de la LeakyCon Lit ! J'espère que les sujets vous ont plu et intéressés ! N'hésitez pas à me donner vos avis et pour ceux qui écrivent, si cela vous a été utile !

jeudi 29 août 2013

Un séjour à Londres pas comme les autres - Part 2




La deuxième partie de la semaine, du mercredi au dimanche, a été tout aussi éprouvante mais sur un tout autre niveau. Fini les visites et les balades incessantes dans Londres. Avec cette deuxième partie de semaine, commençait la convention LeakyCon. Une convention est une sorte de grande conférence avec à l'intérieur des activités diverses. La LeakyCon est une convention à l'origine basée sur Harry Potter. Les organisateurs sont américains et la LeakyCon a exclusivement eu lieue aux USA jusqu'à cette année. J'avais fait le déplacement l'année dernière jusque Chicago et quand j'ai su qu'elle aurait lieue aussi à Londres en 2013, je n'ai pas hésité une seconde. 


Lorsque l'on est fan ou passionné par quelque chose, on se donne à fond parce que c'est ce que l'on aime. Tout le monde a ses centres d'intérêt. Pourtant, aujourd'hui, lorsque l'on parle avec animation de ce qui nous passionne, les gens vous regardent comme si vous étiez des extraterrestres, comme si c'était une perte de temps et que ça ne valait pas le coup de s'attarder là-dessus. Peu importe ce qui vous passionne, du moment que vous le vivez à fond. Pour ma part, j'adore l'univers d'Harry Potter et l'Angleterre. Alors, oui nous n'aurons plus de livres ni de films alors à quoi bon ? Mais Harry Potter a permis la naissance d'une énorme communauté à travers la planète et la LeakyCon a su regrouper cette communauté une fois par an pendant 4 jours. Et c'est cette communauté qui m'intéresse car elle est grande et diverse. Elle s'agrandit chaque jour. C'est un peu la communauté Nerdfighter : on aime les livres, on aime les séries télévisées, l'actualité, internet. Nerdfighter est un terme inventé par John et Hank Green. Le « Nerdfighter » est un être « made of awesome », en gros c'est quelqu'un qui est génial peu importe comment il est et ce qu'il aime. Les nerdfighters se retrouvent dans cette convention.



La LeakyCon est une conférence mais c'est un peu une grande colonie de vacances. Pendant cette convention, vous rencontrez énormément de gens qui sont intéressés par les mêmes choses que vous et qui vivent leur vie à fond. Vous allez sûrement penser que j'exagère, que j'idéalise la chose. Mais demandez à tous ceux qui ont assisté à cette convention et tout le monde vous dira la même chose. Là bas, pendant la convention, vous êtes amis avec chacun des participants et même des invités. Parfois, cette amitié dure 4 jours, ou juste le temps d'une conférence et parfois, elle continue après via les réseaux sociaux. Ce n'est pas la même amitié que celle que vous avez forgé avec votre camarade de classe que vous connaissez depuis la maternelle mais c'est une amitié, certes virtuelle, qui peut apporter beaucoup. La LeakyCon a un seul mot d'ordre : LOVE. Pour avoir participé deux fois, je peux vous assurer que ce mot d'ordre est sans cesse respecté. Vous pouvez être vous-même pendant cette convention sans avoir peur du regard des autres, sans avoir peur d'être jugé et rejeté. Tout est fait pendant ces quatre jours pour que chaque personne présente vive une des meilleures expériences de sa vie.


Pendant quatre jours, de nombreuses activités sont proposées. Cette année, à Londres, nous avons eu droit le mercredi, soit un jour avant le début officiel de la convention, à une activité bien particulière. Les Studios Harry Potter, situés au nord de la capitale, ont été privatisés et nous avons pu nous y rendre rien qu'entre membres de la LeakyCon. Bien sûr, c'était une activité payante en plus du pass mais je ne regrette pas l'investissement. Il n'y avait pas la foule habituelle et nous avons pu rencontré quelques invités de la convention comme les Wizards Rockeurs dont je parlerai plus bas, quelques membres de la Team Starkid (mondialement connue mais à petite échelle. Un des membres s'appelle Darren Criss, ça vous parle ? ;) Bon, il n'était pas présent cette année malheureusement !) etc. C'était assez sympa de refaire les Studios dans une ambiance très décontractée et avec des fans déguisés et motivés ! Même le personnel des Studios n'en revenaient pas de voir autant de gens enthousiastes.


Le lendemain, nous avons eu droit aux panels (panels = conférences) habituels du premier jour : un panel pour ceux qui vivaient leur première LeakyCon, un panel pour ceux qui sont sur Tumblr, un panel où les participants se transforment en chorale Disney, un panel pour ceux qui soutiennent les droits LGBT etc. Après ces panels, il y a la cérémonie d'ouverture avec tous les invités du weekend (globalement car tous ne sont pas forcément présents sur les quatre jours) puis la cérémonie est suivie par le premier concert de Wizard Rock du week-end.


Qu'est ce que le Wizard Rock me direz-vous ? Le Wizard rock c'est tout simplement du rock sorcier. Nous avons donc vu quatre groupes de 20h à 00h chanter à propos d'Harry Potter mais aussi de bien d'autres choses : l'amour, la loyauté, l'égalité, les nœuds papillons (pour les fans de Doctor Who !). Dis comme ça, ça peut paraître bizarre comme concept. Mais quand on prête attention aux paroles des chansons et quand les interprètes se donnent à fond sur scène, vous adhérez sans problème. Sur cette première soirée, nous avons vu notamment Alex Carpenter (Chaîne Youtube) et Hank Green (frère de John Green. Je dois encore vous les présenter ?). L'ambiance était au rendez-vous et nous avons passé une soirée exceptionnelle. Nous avons eu droit à un second concert de Wizard Rock, le vendredi soir. Je pense que cette soirée restera gravée à jamais dans la mémoire de ceux y ayant participés. Le dernier groupe était « Harry and the Potters ». Ce sont deux frères, bruns à lunettes : d'où leur nom de scène. Je les avais loupés l'année dernière (j'étais allée me coucher... le décalage horaire et la fatigue accumulés ne me réussissaient pas !) et il était hors de question de passer à côté cette année. Ce sont des WRockeurs très connus et ils étaient attendus avec impatience par tout le monde. Pendant une heure et demie environ, ils ont mis le feu. La conférence avait lieu dans un hôtel de conférence, la salle de concert était à l'étage. Je suis persuadée que nous avons fait trembler les murs et le plafond des salles du dessous. Dès la première note, le public s'est déchaîné tout comme les deux artistes. Les gens chantaient, dansaient, sautaient. Lorsque Hank Green est apparu pour le final, ça a été l'explosion. D'ailleurs en vidéo, ça donne ça :


Le concert ne s'est pas terminé avec cette chanson (qui est de Hank à la base) mais avec la chanson « Luna Luna » dédiée à Luna Lovegood. Sur cette chanson, nous avons atteint l'apogée de la convention. Les chanteurs ont fait chanté la salle (pas difficile) mais ils ont fait accroupir tout le monde et on a tous du s'allonger (tout en continuant à chanter)... C'était assez folklorique. Le staff de la LeakyCon était d'ailleurs sur scène et le public les a remerciés avec une ferveur extraordinaire à la fin du concert. [Pour la petite histoire, le staff a fini en larmes et la sécurité était prête à intervenir suite à notre quart d'heure d'ovation. Ils n'avaient jamais vu tant d'amour en fait ces vigiles].


Ce samedi soir, il n'y a pas de concert de prévu mais un bal. Ça s'appelle bal mais c'est plutôt une grosse soirée où tout le monde danse avec tout le monde. Et quand je dis tout le monde, c'est tout le monde. Les invités de la convention étaient présents, pour la plupart d'entre eux, et n'ont pas hésité à se mêler à la foule pour danser avec nous même pour les plus connus d'entre eux.
Ces trois soirées permettent de créer un lien très fort avec les gens lors de la convention.


Pendant la journée, nous avons droit à des activités telles que des conférences Harry Potter avec certains acteurs. Etaient présents cette année : Scarlett Byrne (Pansy Parkinson à partir du film 5 ou 6...), Evanna Lynch (Luna Lovegood), Chris Rankin (Percy Weasley), Benedict Clarke (Severus Rogue, HP7), Rohan Gotobed (Sirius Black, jeune), Ellie Darcey Alden (Lily Potter, jeune, Harry Potter 7), Robbie Jarvis (James Potter, Harry Potter 5), Alfie Enoch (Dean Thomas, tous les films) et je crois que je n'oublie personne. La plupart sont des acteurs peu connus dans le sens où nous n'avons pas les plus populaires. Mais c'est ce qui fait le charme de cette convention qui a un esprit très familial, amical, convivial. Jamais nous n'aurons un membre du trio car l'atmosphère ne serait pas la même. Si vous participez à la LeakyCon, c'est à la fois pour rencontrer des gens en rapport avec ce que vous aimez mais aussi et surtout pour vous faire des amis ayant la même passion et les mêmes centres d'intérêt que vous.

Il y avait aussi des panels avec Mina Lima (les deux plus grands designers des films Harry Potter), ou avec l'auteur James Dawson et la présentatrice de la BBC/auteur Dawn O'Porter sur l'adolescence (Qui a eu la pire ? Les filles ou les garçons ?), ou 'The Ultimate Ship Debate' (Le débat du ship le plus important. Le ship = le couple que vous préférez dans tel ou tel livre, telle ou telle série, couple existant ou non. Quelques exemples = Harry et Hermione (Nom de ship : Harmonie), Harry et Drago Malefoy (Drarry), Hermione et Ron (Romione), Hermione et Drago (Dramione) etc) etc.


Pour ma part, j'avais un pass me permettant d'accéder à des conférences littérature. J'étais très intéressée par cette partie du pass, que je n'avais pas l'année dernière à mon plus grand regret. J'ai donc pu assister à de nombreux panels en compagnie d'auteurs que je ne connaissais pas avant la LeakyCon et dont je veux absolument lire les romans dorénavant. Voici la liste des auteurs présents :
Elizabeth Wein, Will Hill, James Dawson, Samantha Shannon, Laure Eve, Sally Gardner entre autres !
Ils ont tous été très agréables, très gentils et leurs panels ont été très intéressants. Je vous ferai un article spécial sur ces panels, durant lesquels j'ai pris quelques notes !


La convention s'est terminée dimanche matin avec un vrai petit déjeuner anglais. Bon, je dois dire que je ne suis pas super fan des œufs brouillés et des saucisses le matin mais on vit l'expérience à fond ou on ne la vit pas !


En bref, la LeakyCon a encore une fois tenue ses promesses malgré quelques petits soucis d'organisation bien compréhensibles. Ils ont su créer une atmosphère très belle et le retour à la réalité est un peu difficile.


La LeakyCon c'est du fun, de la magie, des rires, des larmes et de l'amour.


Je remercie Melissa Anelli et toute l'équipe pour avoir ramener Harry Potter chez lui, en Angleterre.

Je remercie aussi les associations Lumos (tenue par JK Rowling) et The Harry Potter Alliance pour le magnifique travail qu'ils font et leur présence à Londres. Ces associations caritatives donnent de l'espoir dans ce monde où la méchanceté, l'hypocrisie et le chacun pour soi prennent le pas sur les réelles valeurs humaines.

Voici une vidéo des invités pour les fans français, filmée par Pantalaemon du webzine la Gazette du Sorcier :

Un séjour à Londres pas comme les autres - Part 1

Le dimanche 4 août 2013 à 9h30, je prenais l'Eurostar pour me rendre dans la capitale anglaise avec trois amies. Ce jour là marquait le début d'un séjour inoubliable. Je connais relativement bien Londres, c'est une ville que j'aime énormément et où je me sens chez moi (plus qu'en France même...). Cette semaine sur place me réjouissait et je l'attendais avec impatience.

Le séjour a été coupé en deux parties. Du dimanche au mardi, nous étions logées dans un appartement dans le quartier de Kensington. L'appartement était parfait pour nous quatre et pas beaucoup plus cher qu'une auberge de jeunesse. Autant vous dire que c'était le bon plan.

Pendant ces quatre premiers jours, nous avons énormément visité la ville. Nous sommes passées par Camden Town (un quartier éclectique que j'ai adoré ! On passe du touriste le plus classique au punk tatoué en un clin d'oeil. Et les senteurs du marché de Camden sont exceptionnelles. Nous étions sur tous les continents à la fois !), la cathédrale Saint Paul qui est majestueuse, le Millenium Bridge (détruit par les Mangemorts dans Harry Potter 6), le Shakespeare Globe Theatre (Un théâtre d'extérieur magnifique, j'espère y aller un jour pour assister à une pièce de théâtre !), Covent Garden (avec tous les artistes possibles et inimaginables qui font leur show dans la rue et dans le marché couvert. Un bon moment garanti !), Big Ben (Jamais je ne passe à Londres sans m'arrêter auprès de lui. J'aime ce monument emblématique.), Westminster Abbey (à noter que je m'y marierai bientôt avec le prince Harry), Buckingham Palace (et la relève de la garde... C'était tellement noir de monde que j'ai cru mourir étouffée), Trafalgar Square (et le National Gallery ! Musée de peinture, entrée gratuite. J'ai beaucoup aimé surtout les toiles de Monet et Van Gogh !), Piccadilly Circus (Avec les écrans géants de publicité...), Notting Hill (juste pour baver devant les superbes bâtisses et espérer y avoir un coup de foudre), Baker Street et le fameux musée de Sherlock Holmes... Bref on a vu tout ce que l'on voulait voir ! Les journées étaient chargées et c'était assez épuisant. Mais ce n'était que du bonheur !


Ces quatre jours là ont aussi été marqués par notre rencontre avec Daniel Radcliffe, l'acteur que l'on ne présente plus. En effet, depuis le mois de juin il me semble, Daniel Radcliffe est au théâtre à Londres dans la pièce The Cripple Of Inishmaan. Je l'ai lue avant mon départ et j'ai énormément aimé. C'est à la fois drôle et triste, méchant et naïf. J'ai adoré cette lecture bien qu'elle n'ait pas toujours été simple (Lue en anglais avec une grammaire parfois un peu particulière, à la Yoda en fait). Le lundi soir, nous sommes allées attendre Daniel Radcliffe à la sortie des artistes, au Noel Coward Theatre non loin de Covent Garden. L'attente nous aura permis de rencontrer de très gentilles Bruxelloises, une Turque que nous avons revues lors de la deuxième partie de la semaine et Scott un chasseur d'autographes de 23 ans qui n'a que ça à faire de sa vie. La sortie de Daniel est arrivée relativement rapidement, nous avions la chance d'être parmi les premières donc nous avons eu droit à photo et autographe. Pour tous fans d'Harry Potter, c'est un peu le sésame. Autant vous dire que nous avions du mal à réaliser (imaginez... je suis la carrière de Daniel depuis que j'ai 9 ans... j'en ai 20 ! Coup de vieux un peu). 
(Erreur sur l'affiche : du 8 juin 2013 au 31 août 2013)

Le lendemain, nous sommes retournées au Noel Coward Theatre pour cette fois assister au spectacle. Nous avions rejoint deux autres amies qui venaient d'arriver sur Londres (nous ne mentionnerons pas le fait que nous n'avons pas vu Evanna Lynch alias Luna Lovegood ni David Yates alias le réalisateur des 4 derniers films d'Harry Potter alors qu'ils sont passés juste sous notre nez). Nous nous sommes installées (des places au deuxième rang...un investissement que je ne regrette pas) et le spectacle a commencé. Objectivement, nous pouvons dire que Daniel Radcliffe est un bon acteur. Il a su jouer le rôle du Cripple (l'éclopé) comme je me l'étais imaginé. J'ai ri et j'ai été émue par l'histoire. Les autres acteurs sont tout aussi talentueux et la plupart ont été très abordables à la sortie.

En conclusion, cette première partie de semaine a été assez intense. Nous avons beaucoup marché, peu dormi, beaucoup chanté (Les Misérables <3), peu dormi, beaucoup ri, peu dormi, beaucoup parlé et peu dormi (comment, je l'ai déjà dit ?). 

La deuxième partie de la semaine sera racontée dans un prochain article, un peu plus long !

mardi 27 août 2013

Louisa May Alcott : Les quatre filles du Docteur March

Les quatre filles du Docteur March

Quatre jeunes filles doivent surmonter les difficultés de la vie quotidienne, car leur père est à la guerre et leur mère est très occupée. Les petits problèmes de tous les jours n'auront pas raison de la grande affection qui unit la famille.

MON AVIS :

L'histoire de ces quatre jeunes filles ne m'était pas tout à fait inconnue. Je connaissais les grandes lignes de ce roman grâce à un album jeunesse que j'avais étant plus jeune. Je ne savais pas quoi sortir de ma PAL, j'ai appelé ma mère à la rescousse et elle a tiré ce roman de la pile !

Ma lecture a été très agréable. Le style est simple et accessible à tous les lecteurs, tous les âges confondus. Les phrases sont ni trop longues ni trop courtes et elles s'enchaînent avec une réelle fluidité. Et cette fluidité contribue à la bonne expérience qu'a été cette lecture. Pourtant, tout n'a pas toujours été simple. En effet, bien que j'aie apprécié ce roman, je lui ai trouvé quelques côtés négatifs.

Parlons tout d'abord de l'intrigue de manière globale. Techniquement, elle reste banale. Les quatre jeunes filles vivent avec leurs parents et participent à la vie de famille. Leur père est parti à la guerre (guerre de Sécession) et tout est à la charge de la maman et de ses enfants. Il ne se passe donc rien de bien exceptionnel. Je m'attendais à un peu plus de rebondissements. Certes il y en a mais j'imaginais qu'ils seraient plus importants. Durant tout le livre, nous suivons la vie quotidienne des March et de leurs voisins et amis.

Si l'intrigue reste banale, l'histoire reste digne d'intérêt grâce aux personnages qui sont très attachants. Les quatre filles sont toutes assez différentes, avec leurs qualités et leurs défauts. Ma préférence va à la jeune Meg. Je me suis sentie plus proche d'elle que de Jo qui est beaucoup trop garçon manqué. Quant à Amy et Beth, elles sont trop jeunes pour que je puisse m'y identifier d'une manière ou d'une autre. Toutes les quatre ont un très bon caractère et sont d'une très grande serviabilité. Néanmoins, j'ai une préférence pour la famille Laurence sans qui l'histoire aurait eu une toute autre saveur. Le grand père James et le petit Laurie donnent du charme à l'histoire, ils lui donnent du peps, come on dit familièrement.

On notera dans toute l'œuvre la forte présence de valeurs morales. J'ai lu ce livre comme un roman d'apprentissage. Les jeunes filles suivent leur propre pèlerinage. C'est donc une œuvre assez moraliste mais pleine d'amour, d'amitié et d'esprit de famille.

En somme, cette lecture m'a beaucoup plu. Elle n'est ni trop enfantine ni trop poussée. Elle est idéale pour passer un bon moment. Ce roman de Louisa May Alcott mérite son titre de roman classique.


Lu et chroniqué en août 2013

lundi 12 août 2013

John Green : Looking For Alaska

Looking for Alaska


Miles Halter a seize ans et n'a pas l'impression d'avoir vécu. Assoiffé d'expériences, il décide de quitter le petit cocon familial pour partir loin, en Alabama au pensionnat de Culver Creek. Ce sera le lieu de tous les possibles. Et de toutes les premières fois. C'est là aussi, qu'il rencontre Alaska. La troublante, l'insaisissable et insoumise, drôle, intelligente et follement sexy, Alaska Young.

MON AVIS :
John Green. Ah John Green. Je suis définitivement conquise. Après « The Fault in our stars » et « An abundance of Katherine », j'ai donc lu « Looking For Alaska ». Encore une fois, John Green a su me montrer qu'il savait écrire.

Looking For Alaska” est l'histoire de Miles Halter, jeune adolescent en quête d'un « Great Perhaps ». Il a seize ans et rentre au lycée de Culver Creek en Alabama, loin de ses parents restés en Floride. Très vite, on fait connaissance avec ceux qui deviendront ses amis : Le Colonel, Alaska, Takumi et un peu plus loin, Lara.

Durant toute la première partie, on ne sait pas très bien où John Green veut nous emmener. On découvre Culver Creek en même temps que Miles : le fonctionnement de l'école, les cours, le pensionnat. On suit aussi les aventures de Miles et du Colonel, son colocataire et ami. Ils sont inséparables et retrouvent souvent Alaska et Takumi, deux autres élèves. La première partie n'est pas transcendante, elle reste très banale. Pourtant, au fur et à mesure, on s'habitue à cette banalité. La seconde partie est beaucoup plus sombre, beaucoup plus dure. Les choses basculent au moment où l'on s'y attend le moins comme dans la vie réelle. Ce basculement est très douloureux pour les protagonistes et on se met sans peine à leur place. Ce retournement de situation est réaliste, il peut arriver à n'importe qui à n'importe quel moment. John Green a su le gérer d'une manière très simple mais très belle et poignante. La deuxième partie est sans nul doute le gros point fort de ce roman.

Pour ce qui est des personnages, j'ai un seul petit regret. Je trouve qu'ils ne sont pas assez développés. J'aurais aimé en savoir plus sur eux, de manière plus approfondie. Les éléments que nous donnent John Green sont largement suffisants mais mon côté curieux en réclame plus. Le personnage principal Miles est un personnage auquel on s'attache car il est original. Il reste simple mais sort grandi de cette année à Culver Creek. On arrive à voir cette évolution tout au long du roman. Il reste parfois naïf (ce qui m'a fait éclater de rire pendant une certaine scène... Le pauvre. Là, j'ai pensé que John Green avait peut-être poussé un peu trop le bouchon sur sa naïveté !) mais il est lucide. Le personnage du Colonel est celui que j'ai préféré. J'aime beaucoup son caractère et sa façon de voir et de vivre la vie. Il est un des personnages les plus touchants de par son caractère et ses origines. Takumi ne m'a fait ni chaud ni froid car il reste assez transparent la plupart du temps. Pourtant, il est essentiel. Quant à Alaska, je ne sais que penser d'elle. Elle est très mystérieuse, très joueuse et son côté bipolaire est agaçant. Parfois je la détestais, parfois je l'appréciais à sa juste valeur. C'est elle qui m'a le plus surpris dans le sens où je ne m'attendais pas à être confrontée à un tel personnage. Le résumé français laissait présumer un personnage typique de la Young Adult mais loin de là. Son histoire personnelle et son histoire dans le roman jouent surement un rôle dans le côté atypique de la jeune fille.

Enfin, parlons du style de John Green. Comme je l'ai déjà dit, son style reste simple, fluide et poignant. Il s'est très bien dosé son écriture, il ne tombe pas dans l'exagération. Pourtant, ce serait très simple de faire un roman larmoyant et pathétique, surtout vu la tournure des évènements. Mais non, il a su trouver une balance entre rires, sourires et larmes. Rien n'est en trop. Par moment, certaines de ses phrases me rappelaient le style de Stephen Chbosky dans « The Perks of being a wallflower ». Quelques maximes se détachent de l'œuvre et nous sommes aussi face à une leçon de vie. Elle reste plus simple que dans l'œuvre de Stephen Chbosky mais la morale est tout aussi forte.

En définitive, ce roman est celui que je préfère de John Green à ce jour. Il est beau, touchant et il vous confronte à une réalité que personne ne peut éviter. Même si c'est un livre Young Adult, il peut toucher énormément de gens. John Green sait de quoi il parle, il n'a pas oublié ce que c'était que d'être adolescent. Il est juste dans ses écrits et ne vous laisse aucunement indifférent.
« You just use the future to escape the present. »
Lu et chroniqué en juillet 2013, article posté en août 2013

jeudi 1 août 2013

Michel de Decker : 12 corsets qui ont changé l'Histoire

12 corsets qui ont changé l'histoire


Entre soie, dentelles, baleines et lacets, cet instrument de torture ou de plaisir que fut le corset a réellement marqué toutes les époques. C'est assurément davantage en dénouant son corset qu'en affichant son long nez que Cléopâtre a tenté de changer la face du monde. C'est autour du corset d'Isabeau de Bavière que se sont ourdies les grandes trahisons de la guerre de Cent Ans. Celui d'Agnès Sorel ? En le voyant si plein, si soyeux, Charles VII l'Indolent ne songeait plus qu'à devenir Charles le Victorieux... Noir pour la Maintenon, rouge pour Marie-Antoinette, pincé pour l'impératrice Eugénie, troué de balles pour Mata Hari ou bien clos pour Marthe Richard, ce sont, au total douze corsets pour douze femmes dont les ambitions, les rêves, les passions et les secrets d'alcôve ont bouleversé bien des existences, influencé la politique et changé l'Histoire.

MON AVIS :

L'Histoire avec un grand H est un vaste sujet qui m'a toujours intéressé. Bien évidemment, il y a des périodes que je trouve beaucoup plus intéressantes que d'autres : le Moyen Age, l'époque du Roi Soleil et de Marie-Antoinette. Lorsque j'ai entendu parler de ce livre, je me suis dit que ça pouvait être très intéressant à lire : nous y découvrons 12 portraits de femmes, des femmes portant le corset et qui souvent l'ont dégrafé pour arriver à leurs fins.

Le découpage du livre est très semblable au découpage des livres de Stéphane Bern « Secrets d'Histoire » (dont le tome 3 m'attend dans ma PAL !). Il y a 12 chapitres, plus ou moins longs. Ces chapitres reprennent de façon résumée toute la vie de la femme à laquelle il est consacré. J'ai trouvé cela très intéressant car de cette façon, nous voyons en globalité toute la personnalité et la vie de cette personnalité.

Grâce à cette lecture, j'ai pu découvrir l'histoire de femmes dont je ne connaissais que le nom : Mata Hari, par exemple. Son histoire m'était totalement inconnue et j'ai beaucoup aimé lire cette petite biographie. Il en était de même pour Agnès Sorel. Je connaissais un peu plus son parcours mais là encore, Michel de Decker m'a permis d'approfondir mes connaissances. Après, il y avait des noms comme Madame de Maintenon ou Marie-Antoinette : ces deux dernières sont des femmes auxquelles je me suis déjà fortement intéressée et je n'ai pas réellement appris grand-chose lors de la lecture. Mais j'ai pu me rafraîchir la mémoire donc je n'ai pas perdu mon temps, loin de là.

L'écriture de Michel de Decker est simple et rejoint celle de Stéphane Bern pour les « Secrets d'Histoire », version livres. Lors de la lecture, vous n'avez pas l'impression de lire un documentaire ou un livre d'histoire poussiéreux et ennuyeux. La lecture est vraiment agréable.

En bref, pour ceux et celles qui veulent réviser leur histoire de manière relativement simple et légèrement ludique, je pense que ce livre est idéal. Vous traversez l'Histoire de l'Antiquité au XXème siècle et vous voilà avec une culture générale un peu plus solide qu'auparavant !
 
Lu et chroniqué en juillet 2013, article posté en août 2013