lundi 28 janvier 2013

C'est Lundi, que lisez-vous ? [Part 2]

Ce rendez-vous a été initié par Mallou et repris par Galléane


Ce que j'ai lu la semaine dernière : 



Semaine prolifique niveau lecture !




Les faux-monnayeurs d'André Gide : Lecture dans le cadre de ma licence. Contre toute attente, j'ai adoré.

La Princesse de Montpensier de Mme de Lafayette: Lecture dans le cadre de ma licence. Lu il y a deux ans, je n'avais pas aimé. Mon avis n'a pas changé.

Lettres du Père Noël de Tolkien : Une découverte magnifique. Tolkien, ce génie.


Ce que je lis cette semaine :   





Cette semaine, c'est l'indécision la plus totale.
Soit je reprends Anna Karenine soit je commence Mansfield Park de Jane Austen soit je commence L'insoutenable légéreté de l'être de Milan Kundera. 
Peut-être que je jetterai un oeil aux trois...

Ce que je lirai la semaine prochaine :

Le destin nous le dira la semaine prochaine ! 

 

Et vous, que lisez-vous ?
 

samedi 26 janvier 2013

John Green : Nos Etoiles Contraires



The fault in our stars
Hazel, 16 ans, est atteinte d'un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l'évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C'est qu'elle rencontre Augustus, un garçon en mission, qui partage son humour et son gt de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malg lesticences d'Hazel, qui a peur de s'impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d'amour commence... les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.

MON AVIS :

Depuis que j'ai connu John Green sur sa chaîne YouTube (avec son frère Hank) et depuis que je l'ai vu à Chicago, je me suis dit qu'il fallait absolument que je lise un de ses romans. J'ai d'abord eu dans ma PAL « Le théorème des Katherine » puis « The Fault in Our Stars » est venu rejoindre les rangs. Et j'ai décidé de commencer par ce dernier parce que 1. Je voulais lire un livre en anglais, ça me manquait. 2. C'était son dernier roman. 3. J'ai décidé de le lire en lecture commune (lecture mouvementée) avec Kevin. Me voilà donc partie dans cette aventure qui s'annonçait difficile.

Pourquoi difficile ? Tout simplement à cause du thème de ce livre. En effet, comme dit sur la quatrième de couverture, il s'agit de l'histoire de deux adolescents, tous les deux malades d'un cancer. J'ai la chance de ne pas être trop touchée personnellement par le cancer, ma famille étant pour le moment épargnée. Pour autant, je reste assez sensible face à cette question.

Je n'entendais que des éloges sur ce roman de John Green et je m'attendais donc à être conquise. J'ai lu le roman très rapidement, j'ai passé un très bon moment en compagnie des personnages mais je n'en ferai pas un coup de cœur. (Pour ma défense, je n'en ai que très rarement).

Les personnages principaux, Hazel et Augustus sont très sympathiques. Ils ont tous les deux un grand sens de la répartie et j'aime beaucoup les personnages avec ce type de caractère. Ils forment un très beau couple et un excellent trio avec leur ami Isaac qui lui aussi n'a pas été gâté par la vie. Comme beaucoup d'autres, j'ai eu un petit coup de cœur pour le personnage d'Augustus. Pour moi, c'est lui qui mène le roman et pas Hazel qui m'a laissé un peu plus de marbre. Augustus est drôle, volontaire, montre de l'entrain... Hazel a beaucoup de courage, du caractère, de la volonté et se pose beaucoup de questions, ce qui est parfaitement légitime. Mais je l'ai trouvée beaucoup plus agaçante. Peut-être est ce dû au fait que ce soit la narratrice.

Les interactions entre tous les personnages sont très présentes ce qui donne un certain dynamisme. Les dialogues donnent vie au roman et ils ne sont pas futiles. Il n'y a jamais une parole plus haute que l'autre. Tout ce qui est dit trouve sa part de vérité. Je ne sais pas exactement comment vous expliquer mais j'ai trouvé que ça rendait une certaine harmonie. John Green ne fait pas dans la pathétique mais dans le réalisme. Il parle de la maladie de façon correcte et directe sans prendre de gants mais sans pour autant être cru, maladroit et méchant.

J'ai surtout eu le cœur serré pendant les derniers chapitres. Je n'en dirai pas plus sur la fin mais elle m'a arrachée quelques larmes. Avec cette histoire, John Green essaie (et réussit) de nous donner envie de vivre.

Et Merci à Kevin pour cette lecture commune presque sans surprise (notamment la fin que nos talents de détectives nous ont permis de deviner...) et un peu en décalée ;)
Sur les vidéos qui suivent, vous pouvez entendre (et voir) John Green faisant la lecture du premier et deuxième chapitres de "The Fault in Our Star" !
 Lu et chroniqué en janvier 2013

lundi 21 janvier 2013

C'est Lundi, que lisez-vous ? [Part 1]

Ce rendez-vous a été initié par Mallou et repris par Galléane
Il y a quelques temps déjà que ce rendez-vous me fait de l'oeil. Je finis donc par succomber à la tentation.
Mon "C'est Lundi" sera principalement écrit, parfois en vidéo :)
Ce n'est pas sûr qu'il y en est un chaque semaine, cela dépend de mon rythme de lecture !

Ce que j'ai lu la semaine dernière :





Le Château de Kafka : Lecture pour les cours. J'ai hâte de l'étudier en profondeur pour l'apprécier à sa juste valeur. Pour l'instant, c'est un fail.

The Fault in our stars de John Green : Enfin j'ai découvert John Green ! Une bonne découverte d'ailleurs.

Ce que je lis cette semaine :




Ce que je lirai la semaine prochaine :

Le destin nous le dira la semaine prochaine !

Et vous, que lisez-vous ?

dimanche 20 janvier 2013

Franz Kafka : Le château



Le château

- Dans quel village me suis-je égaré ? y a-t-il donc ici un château ? - Mais oui, dit le jeune homme lentement, et quelques-uns des paysans hochèrent la tête, c'est le château de M. le Comte Westwest. - Il faut avoir une autorisation pour pouvoir passer la nuit ? demanda K. comme s'il cherchait à se convaincre qu'il n'avait pas rêvé ce qu'on lui avait dit. - Il faut avoir une autorisation, lui fut-ilpondu, et le jeune homme, étendant le bras, demanda, comme pour railler K., à l'aubergiste et aux clients : - A moins qu'on ne puisse s'en passer ?...

MON AVIS :

Bon il va de soit que je n'aurais pas lu ce livre de moi-même. Kafka a toujours été un auteur qui ne m'intéressait pas. Je n'ai même pas de réelles raisons à vous donner. Mais son roman « Le château » était au programme de mon année de licence et je n'ai donc pas pu l'éviter plus longtemps.

J'appréhendais beaucoup cette lecture. La quatrième de couverture semblait prometteuse et tout le monde chez les « professionnels de la littérature classique » s'accorde à dire que c'est un de ses chefs-d'œuvre. Je ne m'élève pas au niveau de ces gens là mais pour moi, je ne vois pas trop en quoi c'est un chef d'œuvre. Peut-être qu'une fois que je l'aurais étudié plus profondément, j'y verrai plus clair. Mais laissons cela de côté et parlons de mon ressenti lors de cette lecture.

Quand on s'y met, les pages défilent très vite. Ce n'est pas très difficile à lire. La traduction donne un effet de fluidité qui n'est pas négligeable. Je pouvais lire 70 pages en une heure sans grande difficulté (bon c'est arrivé une fois et j'étais très concentrée. But it happened.). On est porté par les mots et on suit K. dans ses pérégrinations.

Ce sont d'ailleurs ses dernières qui me posent problème. Elles sont plutôt nombreuses et on se demande où l'auteur veut nous emmener. K., personnage principal, change sans cesse de métiers, il rencontre une société avec des coutumes pour le moins très étranges qu'il ne comprend pas et que nous lecteur ne comprenons pas non plus. Et ça m'a un peu perturbé. J'ai même dû, parfois, faire quelques retours en arrière. J'avais parfois l'impression d'avoir loupé un épisode alors que je n'ai jamais sauté de passages.

De plus, le fait que le livre ne soit pas fini et qu'il s'arrête de but en blanc m'a parfaitement déstabilisé. Si Kafka est décédé ce n'est certes pas sa faute et c'est bien regrettable mais j'en ai assez que les profs nous donnent à lire des livres qui ne sont pas terminés. Je déteste rester sur ma faim. Bref, c'était une petite note personnelle en guise de bonus.

Je n'ai pas grand-chose de plus à dire sur cette lecture. Elle ne m'a pas tout à fait déplu mais ne m'a pas non plus transcendée. Il fallait vraiment que je prenne mon courage à deux mains pour lire cette œuvre. J'espère que son étude me permettra de l'apprécier à sa juste valeur. 
 Lu et chroniqué en janvier 2013

vendredi 4 janvier 2013

E.L. James : 50 Shades Darker