mercredi 22 janvier 2014

James Gray : Ewendil - Tome 1



Ewendil la saga

Une famille, des amis, un groupe de musique...
Lukas Vaugier est
un adolescent picard
qui mène u
ne vie des plus banales.
Mais l
e jour de ses dix-huit ans,
il v
oit sa vie basculer à tout jamais.
Il est réveillé par un cauche
mard des plus
troublants, sa me
illeure amie disparait
sa
ns laisser de traces et il se met à entendre
d
es voix résonner dans son esprit...Alors quels secrets lui a-ton cac ?
Q
ui est-il en réalité ?
D
e quoi est-il capable exactement ?et surtout...Qui est cet homme qui veut le tuer ?

MON AVIS :


Ce livre a atterri dans ma PAL suite à la rencontre de mes parents avec l'auteur au détour d'un marché de Noël de la Somme. Ne cherchez pas ce livre sur Amazon ou dans votre FNAC, vous ne le trouverez pas. Je doute même que vous le trouviez chez votre petit libraire local. En effet, James Gray (pseudo de l'auteur !) a fait imprimer son roman par ses propres moyens. Rien que pour ça, chapeau car il faut avoir le cran nécessaire.
Je vais commencer par vous parler des points positifs.

L'histoire m'a bien plu, c'est assez mouvementé. L'action démarre très vite et pour un premier tome, la mise en route n'est pas trop lente. De plus, on a pas mal d'explications sur l'univers fourni. Tout n'est pas dit mais on en sait assez pour être à la fois frustré et satisfait. Il y a énormément de rebondissements (auxquels on s'attend plus ou moins...) mais ça fait la force du roman. D'autant plus que nous n'avons pas l'impression que tout s'enchaîne trop vite et trop facilement comme ça peut être le cas dans certains romans de ce genre.

Les personnages sont intéressants. Je n'ai pas décelé de véritables stéréotypes ou de clichés. J'ai énormément aimé le personnage de Isaac : il est drôle et il a un bon caractère. Lukas, le personnage principal est aussi très sympathique : il reste simple et il a des réactions normales, pas trop exagérées ou trop simplistes alors que sa vie est bouleversée à un point (presque) inimaginable ! D'autres personnages auraient mérité un peu plus de développement comme Syrielle et Aymeric. Pour ne pas en dire trop, je ne peux pas argumenter plus mais j'avoue avoir été frustrée par leur absence de développement.

Passons aux points négatifs. En réalité, ils ne sont pas si nombreux mais il y en a un majeur ! Tout d'abord, je regrette simplement quelques rebondissements que j'avais vu venir à des kilomètres à la ronde. Ça n'a pas gâché ma lecture mais j'aurais préféré être beaucoup plus surprise. Par contre, une chose m'a gâché la lecture et c'est quelque chose que je juge impardonnable. Qu'on soit édité par une maison d'éditions ou qu'on s'édite soi-même, la moindre des choses quand on se présente comme auteur et qu'on publie un livre, c'est d'avoir une orthographe irréprochable : les fautes d'orthographe y sont encore plus prohibées qu'ailleurs ! Déjà, ça démarrait mal avec la quatrième de couverture. Je sais bien qu'on dit « cauchemarder » mais pitié, on ne met pas de « d » à « cauchemar » ! Et puis, tout au long de la lecture, sur presque chaque page on décèle au moins une faute de grammaire-conjugaison : « il avait était » « il en été » « tu le pense » et j'en passe. Qu'une coquille se glisse dans un roman ça arrive mais là on a dépassé le stade de la coquille. Pour moi, le roman a besoin d'une bonne relecture.

En bref, j'ai bien aimé cette lecture mais je l'aurais encore plus appréciée sans toutes ces fautes (surtout au prix de 17 euros...). Je suis quelqu'un qui refuse les fautes d'orthographe. Je ne dis pas que je n'en fais jamais, c'est impossible mais si je devais écrire un livre ma devise serait : VIGILANCE CONSTANTE
Lu et chroniqué en janvier 2014 

1 commentaire: