vendredi 15 mai 2015

Ray Bradbury : Fahrenheit 451





Fahrenheit 451 :

451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume.
Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif. Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable.
Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.

MON AVIS :

Depuis très longtemps, je désirais lire ce roman, considéré comme un classique. Etre professeur a cet avantage : nous découvrons sans cesse des œuvres et nous avons l’occasion de lire celles qui nous font envie depuis longtemps ! 

J’ai lu Fahrenheit 451 avec pour idée de le donner à ma classe de troisième. Malgré mon ressenti négatif, ils l’ont eu à lire. Ça a été sans appel : ils n’ont pas aimé et pour les mêmes raisons que moi. 

Tout d’abord, je m’attendais à un roman avec un peu plus d’actions. De plus, il plaît à de nombreuses personnes… Faisant confiance aux blogueurs, à mes amis et à mes collègues, je me suis lancée mais ma curiosité n’a pas été rassasiée. En effet, dès les premières pages, je n’ai pas été séduite par le style de l’auteur ni l’ambiance. 

Alors que le roman parle de livres et de leur importance dans la société, tout était réuni pour que j’apprécie. Par moments, certains passages évoquaient ces magnifiques objets et leur contenu d’une jolie manière mais je ne pourrais vous en dire plus. Sur le moment, ils m’ont plu mais ils ne se sont pas imprimés dans mon esprit (j’aurais pu les noter ou faire un repérage…mais non).  

Ce roman est une grande réflexion sur la culture, sur l’importance que prend le digital (les maisons sont faites avec des murs en écran de télévision) et sur les conséquences de l’interdiction des livres. La population ne réfléchit plus, elle ne fait que suivre bêtement son quotidien. La guerre a lieu mais ils n’en savent pas plus et ça ne les intéresse pas.  La société les empêche de réfléchir, les empêche d’avoir de réelles conversations. Ce manque de conversations se ressent : il y a très peu de dialogues. Je ne suis pas contre les livres sans grand dialogue mais dans ce cas, ça m’a manqué. Les moments que j’ai réellement appréciés sont les rencontres avec Clarissa. Elle ose parler de ce qui pose problème dans cette société fermée, elle ouvre les yeux à Montag. Pourtant, ça ne suffit pas à rendre le récit captivant.

En réalité, mon intérêt jouait aux montagnes russes. Je ne profitai pas pleinement de chaque passage. Certaines scènes sont dérangeantes (la femme assassinée pour ces livres par exemple) mais d’autres laissent de marbre (la fuite de Montag). De plus, alors que je m’attendais à une fin surprenante, je l’ai trouvée plate : « tout ça pour ça ? »

Comme pour The Great Gatsby lu l’année dernière, je suis assez déçue mais j’ai pourtant la sensation d’être passée à côté de quelque chose. Je suis persuadée que ma chronique n’est pas justifiée et que le roman vaut plus que cela. C’est assez frustrant !


1 commentaire:

  1. En lisant le résumé au début de ton article, je me suis dit "oh mais il a l'air super bien ce livre". Puis ton avis... j'aime pas trop les livres sans dialogues, je suis pas sure d'arriver à être assez concentré :/ Mais il me tente bien d'un autre côté.

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