samedi 2 janvier 2016

Bilan annuel 2015 !



C'est parti pour un deuxième bilan annuel depuis que je suis sur la blogo :D (bon, j'y suis depuis 2008 mais je n'en faisais pas avant l'année dernière...)

Je vais vous présenter mon année en quelques mots et en images.
Cette année a été assez riche en lectures mais j'en suis moyennement satisfaite. Je m'étais lancée un challenge Goodreads: lire 60 livres sur l'année 2015. J'ai malheureusement échoué de peu.
J'ai lu 57 livres inédits et quelques relectures. Je pense que techniquement j'ai mes 60 livres mais je ne souhaite pas inclure les relectures dans le challenge.

Mais ce n'est pas tout. Je n'ai eu qu'un seul coup de coeur. C'est affreux !  J'ai eu quelques bonnes surprises mais pas au point de les classer dans cette catégorie pour laquelle je suis très difficile... 

J'ai eu quelques bonnes découvertes mais de nombreuses déceptions...

Le tout, en images :


MON COUP DE COEUR
"Ce sera le meilleur livre de tous les temps!"



Genesis de Bernard Beckett :
"Ce livre est d’autant plus surprenant quand on découvre la chute du roman. Elle est frappante et elle est bouleversante. Ce roman de science-fiction fait réfléchir sur les avancées technologiques mais surtout sur l’Homme. A lire ! "








Les MUST-READ à la limite du coup de coeur.
"Ce livre est cool, admets-le."

La saga Le Livre de Saskia de Marie Pavlenko.
"Cet univers m’a vraiment énormément plu : sa mythologie, son fonctionnement, ses personnages. Je ne regrette absolument pas cette lecture et je ne peux que vous encourager à découvrir cette trilogie et la plume de Marie Pavlenko !"

The Queen of the Tearling d'Erika Johansen
"Donnez sa chance à ce premier tome : c'est une lecture vivante, fantasy et qui tente l'innovation."








 L'attrape-coeur de Salinger
"Suivre Holden n’a pas toujours été évident mais il n’en est pas moins attachant et intéressant à suivre. "







LES DECEPTIONS... (elles sont si nombreuses...)
"ça semblait être une bonne idée à l'époque..."



 Le champ de personne de Daniel Picouly
"J’ai eu du mal à lire les 100 dernières pages. Je ne voulais pas abandonner mais j’avais hâte de terminer le roman. Ce n’est jamais bon signe pour les lecteurs d’avoir ce genre d’arrière-pensée !"
 The Graveyard book de Neil Gaiman
"J’ai cru perdre mon temps. Une déception."

Le mystère Lucy Lost de Michael Morpurgo
"Un roman qui s’annonçais prometteur mais qui m’a déçue par ses longueurs. Le thème était bien trouvé, les faits historiques étaient parfaits mais le tout n’a pas été assez bien mené selon moi. Dommage !"
 The Miniaturist de Jessie Burton
"Un livre prometteur mais qui ne m’a pas séduite. J’en rêvais et ça ne s’est pas réalisé. "
 Fahrenheit 451 de Ray Bradbury
"Comme pour The Great Gatsby lu l’année dernière, je suis assez déçue et j’ai la sensation d’être passée à côté de quelque chose."
Westwood de Stella Gibbons
"Un roman à oublier."










Quelques chiffres !




En 2015, j'aurais tout de même lu 16 505 pages soit 57 livres !C'est plus de livres qu'en 2014 (54) mais moins de pages (16850 pages l'année dernière).

C'est aussi 2 coups de coeur de moins et 3 déceptions en plus... 

Pas terrible terrible tout cela...

Espérons que l'année 2016 sera meilleure...

Et vous, quel est votre bilan annuel ? Dites moi tout !


Post-Scriptum !

jeudi 31 décembre 2015

Bilan mensuel [19]



Bilan n°19 : 

C'est l'heure du bilan !
Dans les prochains bilans ainsi que dans celui-ci, vous aurez mes livres lus, leurs chroniques et mes acquisitions.

Livres lus en décembre (du plus récent au plus ancien):


Aristote et Dante découvrent les secrets de l'univers de Benjamin Alire Saenz - 359 pages (Chronique à venir)








 
Le chien du roi Arthur de Odile Weulersse - 92 pages (Pas de chronique)










La guerre des fées (tome 5) d'Herbie Brennan - 352 pages (Chronique)



Will Grayson Will Grayson de David Levithan et John Green - 352 pages (Chronique)








Boys don't cry de Malorie  Blackman - 302 pages (Chronique)










J'ai aussi relu "Genesis" de Bernard Beckett et "Le Livre de ma mère" d'Albert Cohen dans le cadre de mon travail de professeur : je vais travailler ces deux romans avec mes élèves de troisième.

 










Total de 1457 pages lues de livres inédits (+224pages + 174pages pour les deux relectures). C'est beaucoup plus brillant que le mois de novembre qui a été catastrophique. Ma panne lecture est finie !

Mes Acquisitions:

A venir ...

Et vous, quel est votre bilan ?
Bonnes fêtes de fin d'année !!

dimanche 27 décembre 2015

Herbie Brennan : La guerre des Elfes





La guerre des Elfes : L’héritière 

Mi-humaine, mi-elfe, Mella est la fille du roi Henry et de la reine Bleu. En voyage dans le Monde analogue, la Princesse se retrouve par accident sur les terres de Haleklind et fait une terrible découverte : des forces rebelles s'apprêtent à envahir le Royaume des Elfes au moyen d'une arme de destruction  massive. Mella se promet de sauver les siens... mais elle est loin d'imaginer quel ennemi la guette dans l'ombre.

MON AVIS :

Dans un premier temps, mettons les choses au clair. Cette série, parue chez Pocket Jeunesse, a changé de nom en cours de route. Pour ma part, je l’ai commencée il y a quelques années sous le nom : « Le royaume des fées ». S’il y a une explication à ce changement, je ne le connais pas mais je le trouve tout de même inutile. D’autant plus que les elfes et les fées ne sont pas du tout les mêmes créatures ! C’est assez perturbant d’autant plus que le titre original évoque bien les « faeries » soit les fées et non les « elves » soit les elfes !


Malgré ce gros détail perturbant, j’ai beaucoup aimé me replonger dans la saga. Ce tome arrive après les quatre premiers et se passent une quinzaine d’années plus tard. Je dois vous avouer que je n’avais pas tous les détails en tête concernant les premiers volets, car de nombreuses années se sont quand même écoulées depuis que j’ai eu le plaisir de les lire.


Ce tome raconte l’histoire de Mella, la fille de Henry et Bleu les deux personnages principaux des tomes précédents. Bien évidemment, ils sont très présents dans ce cinquième tome mais on sent qu’ils passent le relais. Mella ne m’a pas déplu mais ne m’a pas particulièrement séduite non plus. C’est une adolescente qui ne réfléchit pas beaucoup au début et qui finit par avoir plus d’un tour dans son sac. Ce que j’ai vraiment aimé, ça a été de retrouver les anciens personnages, les bons comme les méchants. Pyrgus reste mon personnage favori et j’aurais aimé qu’il soit encore plus présent au fil des pages. Les méchants comme Blafardos, Sulfurique et Noctifer sont toujours aussi mauvais mais ils sont comiques à leurs dépens. 


Pourtant, l’histoire ne casse pas trois pattes à un canard (j’adore cette expression). Mella s’enfuit, il faut partir à sa recherche et on découvre que le Royaume est menacé par le pays voisin qui jusque là c’était fait plutôt discret. Rien de bien exceptionnel et je dois avouer que cela se ressent dans l’écriture. Il manquait un petit quelque chose d’exotique, de plus pointu. Ce cinquième tome est agréable à lire mais il est loin d’être essentiel. J’interprète sûrement mais j’ai l’impression qu’il a été écrit parce que l’auteur voulait se replonger encore un peu dans ce fabuleux univers qu’il avait créé. Mais cette envie ne justifie pas tout. 


En effet, la fin a un goût de « pas finie » ! Il ne restait qu’une cinquantaine de pages, je voyais la fin du roman arriver dangereusement et pourtant, le grand rebondissement de la fin n’était toujours pas là. Au final, le soufflé retombe. Tout se résous en un clin d’œil, on a un peu trop de miévrerie qui sort de nulle part et on nous promettait un danger en début de roman avec les döppelganger que l’on a pas… On ne connaît pas l’issue de certains personnages non plus… Ces dernières pages ont donc été une déception.


En bref : un roman sympathique si l’on veut se replonger dans cet univers mais qui n’y apporte pas grand-chose.

Pas trop mal !

jeudi 24 décembre 2015

David Levithan et John Green : Will Grayson Will Grayson





Will Grayson Will Grayson

Will Grayson se méfie des sentiments. Les histoires de coeur portent la poisse, tout le temps. Alors quand son meilleur ami, l'exubérant, très corpulent et très, très homo Tiny Cooper, fait tout pour le fourrer dans les bras de Jane, il se dit que cette fille est jolie, marrante et sympa mais... pas du tout son type.

De l'autre côté de Chicago, un certain Will Grayson (rien à voir avec le premier !), se sent plus mort que vivant : il vient d'apprendre que celui qui le faisait fantasmer sur sa messagerie n'a jamais existé...

MON AVIS :

David Levithan et John Green sont des auteurs qui ont toujours su me transporter dans leurs histoires. Du premier, je n’ai lu que « A comme Aujourd’hui » et « Dictionnaire d’un amour » : mais les deux m’avaient ravie. Du second, j’avais tout lu sauf celui-ci. Et John Green est vraiment un auteur qui a une place particulière dans mon petit cœur. 


Lorsque j’ai découvert ce roman à quatre mains, j’ai été plus que ravie de me le procurer. La couverture assez sobre me plaisait beaucoup, la couleur violette est ravissante. Les empreintes digitales ont leur place sur cette première de couverture et je trouve important qu’elles y soient. En effet, comme j’ai déjà pu le dire dans précédentes chroniques, j’aime beaucoup quand la couverture donne du sens au roman. Ici c’est le cas. Nous avons deux personnages tous les deux prénommés Will Grayson et même s’ils ont le même nom, ils sont différents, leurs empreintes ne sont pas les mêmes.


Ce roman m’a beaucoup plu. Bien que les deux Will Grayson semblent un peu dépressifs et déprimants au premier abord, j’ai réussi à m’attacher à eux, à leurs amis (plus ou moins) et  à leur histoire. 


Les chapitres sont alternatifs : dans l’un on a le Will Grayson ami de Tiny Cooper et de l’autre on a l’autre Will Grayson amoureux d’Isaac. Le premier Will semble (et croit) être le petit pion de son meilleur ami Tiny Cooper. Il n’a pas trop d’idée sur ce qu’il fait là, ne fait pas réellement de plan, ne semble pas impliqué dans ses relations avec les autres. Le second Will Grayson, c’est la même chose sauf avec Isaac qu’il ne côtoie que virtuellement et dont il se dit amoureux. Puis, lorsque les deux se rencontrent au détour d’un sex shop de Chicago, l’histoire prend une tournure beaucoup plus intéressante.


Le monde des deux Will Grayson fusionne et tout cela grâce à Tiny Cooper, l’ami homosexuel extravagant qui prend beaucoup de place (au sens propre comme au sens figuré) du premier Will. Ce personnage haut en couleur m’a paru comme étant le véritable personnage principal du roman. Pour moi, c’est son histoire que l’on découvrait à travers les yeux des deux Will.


Néanmoins, ce roman est surtout un prétexte pour parler de la construction de soi à l’adolescence. Notre nom n’est qu’un pan de notre identité qui est en réalité beaucoup plus profonde que cela. Avec cette histoire, nous suivons des personnages qui se construisent socialement, sentimentalement et sexuellement. Ils apprennent à gérer leurs émotions, à se connaître, à connaître les autres, à faire des projets, à construire des liens amicaux et amoureux. Et j’ai énormément apprécie tous ces pans de l’histoire.


En résume : David Levithan et John Green ont bien fait de faire équipe. Leurs deux écritures combinées sont une réussite et on en redemande !